Le constructeur breton, leader de l’épandage solide et liquide a été placé en redressement judiciaire le 7 novembre par le tribunal de commerce de Rennes (35). Une situation qui entraîne Gilibert en liquidation judiciaire avec une cessation d’activité immédiate.
Motivée par une croissance importante, la société Pichon avait investi en 2015 dans la construction d’un nouvel outil de production de 22.000 m2 en bordure de la RN12, à Landivisiau. Elle s’était ensuite proposée pour acquérir Gilibert Industries, société spécialisée dans le transport et l’épandage solide. Ce n’est donc pas l’absence de commandes qui est à l’origine des difficultés financières que rencontre Pichon, confirme un communiqué de presse, mais l’accumulation d’investissements lourds. Le savoir-faire de ce spécialiste est reconnu et à de multiples occasions récompensé. En 2016, près de 800 équipements Pichon sont sortis de l’usine de Landivisiau et l’année suivante, il dépassait le millier en comptant les activités de Gilibert.
Aujourd’hui, l’objectif est de poursuivre l’activité dans les meilleures conditions tout en cherchant un repreneur qui pourra rapidement assurer la continuité de la marque. Pendant une période d’observation de 6 mois renouvelable, l’administrateur judiciaire désigné apportera son soutien à la recherche de repreneurs.